Les Amis du Vieux Nérac-Éditions d’Albret et Les Amis de
Une vingtaine de contributions, venues d’horizons différents, sans négliger non plus les riches échanges lors des moments de discussions du colloque, ont cerné au mieux une biographie politique déjà connue grâce à l’ouvrage de Gérard Belloin [3] . La plupart des interventions ont bénéficié de fonds d’archives importants ; en premier lieu, il faut rappeler l’apport fondamental des archives du monde communiste, depuis l’ouverture des archives dites de Moscou, celles de l’Internationale communiste (du Centre et de la périphérie), mais aussi celles du PCF, sans négliger les archives traditionnelles de surveillance et le fonds privé
Le bon usage de ces archives a permis de mettre en lumière les différentes facettes de
Né en 1887 et fils d’un paysan métayer de Samazan,
Un des nombreux apports du colloque est d’avoir insisté sur les enjeux du communisme aux champs, dans un pays marqué par la ruralité, qui, loin d’une vision totalement « soviétisée », a su composer avec l’héritage républicain progressiste : tant sur les mots d’ordre, les formes de mobilisation, que sur les logiques de l’action. Si Gilles Cussac a présenté les luttes des métayers landais et le rôle syndical de
Ce colloque a également envisagé une carrière politique riche et importante. Tout d’abord, les interventions respectives de
La partie la plus novatrice du colloque concerne l’après 1945. Certes, un passage sur la période 1939-
Son refus de suivre la ligne du parti le condamne à être relégué à la base et à se cantonner à des responsabilités locales, politiques et surtout syndicales ; ce qu’il accepte lors de son entrevue avec
Tout au long des travaux, une appréciation de
« D’origine paysanne est demeuré en fait en marge du Parti. Il ne s’est jamais assimilé la doctrine, la politique du Parti et de l’Internationale. Fut toujours en opposition avec la ligne du Parti, en 1922 (à propos du front unique) ; en 1925 (problème de réorganisation et de bolchevisation du Parti) ; en 1927-1928 (classe contre classe) ; en 1934 (seul avec Jerram à soutenir Doriot dans le Comité central) ; et enfin en 1939 s’est élevé violemment contre le Pacte germano-soviétique et la politique du Parti et de l’IC (sans compter son désaccord permanent avec la politique agraire de l’Internationale) […] »
Cette rencontre de Marmande fut l’occasion également de redécouvrir La Terre, organe que le PCF lance en 1937 pour le monde paysan sous la direction de Waldeck Rochet.
Les Amis du Vieux Nérac-Éditions d’Albret et Les Amis de
Une vingtaine de contributions, venues d’horizons différents, sans négliger non plus les riches échanges lors des moments de discussions du colloque, ont cerné au mieux une biographie politique déjà connue grâce à l’ouvrage de Gérard Belloin [3] . La plupart des interventions ont bénéficié de fonds d’archives importants ; en premier lieu, il faut rappeler l’apport fondamental des archives du monde communiste, depuis l’ouverture des archives dites de Moscou, celles de l’Internationale communiste (du Centre et de la périphérie), mais aussi celles du PCF, sans négliger les archives traditionnelles de surveillance et le fonds privé
Le bon usage de ces archives a permis de mettre en lumière les différentes facettes de
Né en 1887 et fils d’un paysan métayer de Samazan,
Un des nombreux apports du colloque est d’avoir insisté sur les enjeux du communisme aux champs, dans un pays marqué par la ruralité, qui, loin d’une vision totalement « soviétisée », a su composer avec l’héritage républicain progressiste : tant sur les mots d’ordre, les formes de mobilisation, que sur les logiques de l’action. Si Gilles Cussac a présenté les luttes des métayers landais et le rôle syndical de
Ce colloque a également envisagé une carrière politique riche et importante. Tout d’abord, les interventions respectives de
La partie la plus novatrice du colloque concerne l’après 1945. Certes, un passage sur la période 1939-
Son refus de suivre la ligne du parti le condamne à être relégué à la base et à se cantonner à des responsabilités locales, politiques et surtout syndicales ; ce qu’il accepte lors de son entrevue avec
Tout au long des travaux, une appréciation de
« D’origine paysanne est demeuré en fait en marge du Parti. Il ne s’est jamais assimilé la doctrine, la politique du Parti et de l’Internationale. Fut toujours en opposition avec la ligne du Parti, en 1922 (à propos du front unique) ; en 1925 (problème de réorganisation et de bolchevisation du Parti) ; en 1927-1928 (classe contre classe) ; en 1934 (seul avec Jerram à soutenir Doriot dans le Comité central) ; et enfin en 1939 s’est élevé violemment contre le Pacte germano-soviétique et la politique du Parti et de l’IC (sans compter son désaccord permanent avec la politique agraire de l’Internationale) […] »
Cette rencontre de Marmande fut l’occasion également de redécouvrir La Terre, organe que le PCF lance en 1937 pour le monde paysan sous la direction de Waldeck Rochet.